RETEX White Powder II

Pour faire un débrief et un retex à froid de l'OP.

N'hésitez pas à dire vos points positifs et vos points négatifs.

Salut les loups, voici mon compte rendu par rapport à l’OP WP2 organisée par Gary du 01/12/2023 à minuit au 02/12/2023 18h00.
Pour commencer, je vais remercier Gary et toutes les personnes ayant participé, que ce soit dans l’organisation ou en tant que joueur sur cette OP.


L’arrivée.
Arrivé assez tôt sur le terrain pour ne pas avoir à rouler de nuit (et me garer de nuit surtout), j’ai commencé directement dans le dur avec ce franchissement humide qui m’a ruiné le moral d’entrée de jeu.
C’est alors, les orteils trempés que Momo et moi sommes montés sur la ZN pour préparer un feu.
Le pauvre m’attendait pour aller sur le terrain, perdu, comme moi d’ailleurs à cause de ce temps frais et humide.


Une fois en ZN.
L’ambiance était bonne et on se réchauffait comme on le pouvait, puis, peu à peu, les autres copains sont arrivés.
L’ambiance s’est réchauffée grâce à eux, le froid, la pluie et les pieds gelés ont apporté leurs lots de blagues de mauvais gout et d’appréhension quant à l’OP à venir.
J’ai beaucoup apprécié cette phase d’attente qui nous mettait dans le bain petit à petit, j’ai aussi bien apprécié que Nicky et moi nous soyons mis à regarder l’ordre initial ensemble, ça nous à permis de nous faire à l’idée de la menace que nous allions rencontrer et de la tactique à mener.


Le briefing.
Le vidéo projecteur installé, les chaises mises en place et DQE en poche, l’heure du rasso a sonné.
Toujours dans un bon mood, et avec cette bonne humeur qui caractérise les IS 38 (à base de blagues merdiques et de pleurnicheries sur l’état des pieds de chacun), nous sommes allés écouter Gary qui jouerait avec nous en tant que chef de section sur cette OP.
Le briefing était clair et réaliste (Gary oblige ), nous serions parachutés à une dizaine de km de là et scindés en deux éléments pour commencer ; une équipe reco « ROMEO » (que j’ai eu l’honneur de mener) et le reste de la squad « CERISE » (commandée par Nicky) plus tard.
Nous serions dans une zone hostile, avec pour mission de récupérer des éléments en vue d’affaiblir la main mise de trafiquants dans ce pays. Le ton était donné, autonomie pour 24h, armement, dodo, transmissions, organisation au sein du groupe, tout a été calculé et planifié.
On nous a distribué des cyalumes pour la sécurité et nous nous sommes équipés, les dernières vérifications faites, en route vers le transport.


En avant !
Cette fois-ci, ce sera Rabo qui nous emmènera sur la DZ grâce à son 4x4 du futur AC-130 GUNSHIP.
La route avec Rabo c’est ; chauffage à fond et pilotage du 4x4 comme Jean-Mi avec son C15 du seigneur, bref, tout s’est bien passé.
Arrivé sur la DZ, débarquement avec mon équipe dont les opérateurs étaient Mart, Nog, Oukan et moi, les reflexes sont là, on se poste, observations puis reconnaissance de la zone, on a fait le tour de l’étang puis contact visuel avec un VHL avec 3 pax qui descendent vers notre zone de drop.
Ils scrutent l’étang à notre recherche avec des lampes torches vers 00h30, CR immédiat au chef de section qui nous ordonne de rester planqués, ils seront partis 15 min plus tard, on a eu notre première dose d’adrénaline, l’enjeu semble réel.
01h15 arrivée de CERISE sur la DZ, on brief la squad puis départ vers 01h20 pour la BLM qui se situe plus au Sud à 1km à vol d’oiseau.


La BLM.
La progression se fait bien, la communication entre les différents éléments est régulière, nous ouvrons la voie. Nous mettrons près d’une heure pour parcourir 1.7km réels nous séparant de la DZ, la piste est ruisselante de flotte avec une pente montante de 2.5% en moyenne.
La gadoue induit un rythme assez lent, le moral est bon et on essaye de garder la liaison avec toutes les équipes en donnant des indications sur les points particuliers et les directions à prendre. Le dispositif est le suivant : CERISE qui est derrière nous, ALPHA en troisième et enfin SIERRA qui ferme la marche et assure la sureté arrière.
Arrivée sur la BLM, nous attendons le reste du groupe que Oukan est allé chercher, l’ingénieur Titoo s’occupe de sécuriser la boite et nous lisons le message qui nous indique un point de contact partisan à presque 2.6km de là, il est 2h50 et nous nous remettons en marche.


Le partisan.
Arrivée sur la zone à 3h30 après une pente descendante de 60m, on troque les pistes carrossables pour du bitume, plus propice à la rapidité, nous sommes légèrement au nord du village d’ARZAY et notre point de contact se situe entre ARZAY et BOSSIEU.
La rencontre avec le partisan aura immobilisé la squad pendant 40min. c’est Nicky et Mart qui seront au contact, nous autres restons en attente dans les kékés, ça nous laisse le temps de souffler un peu.
Apparemment la cible que nous cherchons aurait l’habitude de boire son café au village de BOSSIEU à 9h30, ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur lui et ce qu’il mijote.


Marche dans BOSSIEU et bivouac.
Maintenant, faisons un point de situation, il est 4h15, il fait froid, le vent se lève et on va devoir passer dans un village pour gagner du temps.
Ce village c’est BOSSIEU, il est relativement calme mais on perçoit de la lumière, phares de voitures, réverbères et des spots à détection automatique.
On sait que ce ne sera pas une mince affaire de rester invisible, néanmoins la troupe avance jusqu’à l’entrée Nord de BOSSIEU…
Comment dire… la fatigue, le froid, la pluie glaciale qui se remettait à tomber a eu raison de l’organisation dont nous avions fait preuve avant ça.
Entre les passages dans des endroits parfaitement éclairés, la rencontre avec des chiens qui hurlaient à la mort ou certains d’entre nous, qui, tel le chevreuil qui resterait le regard fixe sans bouger à la vue des phares de voiture sur une route de campagne en attendant une mort certaine, je pense que le village entier savait qu’on était là.
Ce n’est pas de bol et je pense que c’est à ce moment-là, on en avait marre, on voulait arriver vite, poser les valises, dormir un peu, se réchauffer, moi le premier.
On arrive alors à l’orée d’une forêt qui sera notre zone de bivouac aux alentours de 4h50, on donne les emplacements et les tours de garde, on met en place le campement et la mission à venir, il faudra prendre quelques opérateurs qui seront habillés en civil pour une mission de renseignement et filature.
J’éteins mon GPS à 5h30 content de ne pas à devoir faire de tour de garde (merci Gary), réveil mis pour 8h30, je m’endors frais comme un glaçon.
 
Le réveil difficile et mise en place de la filature.
Réveil hasardeux à 7h30 pour moi grâce à de la neige qui me tombe sur ma gueule !
Un des 4 points d’ancrage tenant le tarp a cédé et me voila dans mon duvet, dans mon sur-sac, à la belle étoile, trempé par la neige fondue, seul avec mon seum et mes remords….
Je me bouge pour mettre mon futal civil et vite sortir pour accrocher cette bâche qui ne tient plus à cause du poids de la neige.
Pour finir, tout le monde se réveille petit à petit et on retrouve l’ambiance chaleureuse des copains ayant passé une nuit merdique. J’ai réellement adoré ce moment parce que le sel se lisait sur chaque visage.
On boit le café, mange un bout et il va être le temps de descendre à « l’Orée du bois » pour aller capter du renseignement au profit du chef de section sur ces vilains qui sévissent dans le coin.
Ce seront Mart, Bambi, Nicky, Rem, Titoo et moi qui serons choisis pour cette mission.
La mission d’approche s’est bien passée, j’ai vraiment adoré communiquer sur WhatsApp, prendre des clichés des cibles et des vidéos.
On a accompli la mission, le balisage du véhicule a été fait, il était temps pour nous de rompre le contact pour aller se changer et repartir car la journée n’était pas finie.
 
Reprise de la marche vers le terrain.
Reprise de la marche à 11h, je n’ai rien à redire, on a croisé un chasseur, on a marché et franchi les routes départementales comme il fallait. Petite pause d’une demi-heure à l’abri dans une cabane près d’un lac.
 
Abords du terrain et embuscade.
Il est 14h40 quand nous sommes arrivés aux abords du terrain, la piste que nous suivons est plus difficile car nous sommes entre un cours d’eau et une bonne pente, nous allons investir le terrain par le nord, nous sommes presque en fond de talweg et on a reçu pour mission de mettre en place une embuscade en cas de convoi sur le carrefour plus au sud.
Nous nous mettons en place et nous attendons. Je pense que Oukan et moi nous sommes positionnés trop proche du reste de la troupe.
Au final une vingtaine de minute plus tard, le convoi approche, nous le détectons, rendons compte, personne n’a eu ma com’ radio mais 10 secondes après, l’ennemi le combat a commencé.
On s’en est sorti avec peu de blessure, 4 pax ennemi abattus mais ma mise en place était brouillonne, il faudra que je retravaille ça.
 
Village de combat.
A l’issue du combat, direction nord-ouest pour mettre en place un assaut du village qui sera plus au sud à 100/150m.
Nous contournons par l’est avec ROMEO, nous nous sommes fait détecter, nous avons été fixés et Mart a été touché mais heureusement la blessure n’est pas fatale, je ne sais pas ce qu’il s’est passé du coté de CERISE car je ne me souviens pas des CR radio.
Nous avons rejoint CERISE au village et nous avons eu l’ordre d’extraire une HVT à la frontière située 1km au nord rapidement.
 
La rupture de contact.
En tête avec Mart pour orienter la troupe vers la frontière, nous nous apercevons que les renforts ennemis sont arrivés et ils nous rush.
Le palpitant est monté d’un coup et je nous vois encore en train de courir, en appuis mutuels faits à l’arrache mais qui nous aura permis de faire une pointe de vitesse à plus de 9km/h en fuite. 
C’est une fois arrivés dans un grand découvert, nous avons vu un véhicule sur le chemin au Nord-Est à 50m.
Galvanisés par l’immersion, nous nous sommes mis au sol, nous ne savions plus si la voiture était dans le jeu ou non.
On a décidé de stopper le jeu.
J’étais partagé entre frustration et soulagement, j’aurais vraiment aimé finir en beauté, mais je pense qu’on était tous un peu raides, du coup, rdv en ZN.
 
Fin de journée et retour maison.
Le retour en ZN était sympa, nous avons commencé à échanger sur l’op, les + et les -, c’était marrant.
Le verre de l’amitié était bienvenu et les différents CR à chaud étaient tous intéressant les uns que les autres.
Je suis parti en même temps que Mart, en oubliant de faire ma part de rangement.
Je m’excuse les gars, la prochaine fois j’en ferai encore plus pour me faire pardonner.
Retour mouillé à la voiture qui avait autant souffert que moi, pleine de neige et de gel, je suis parti 40 min après être arrivé sur la zone. Direction chez moi avec la fatigue, la douleur mais un sourire jusque-là, des rêves pleins la tête et la satisfaction d’avoir redécouvert quelque chose chez moi le temps d’un Week end.
 
Merci de m’avoir permis de vivre ça.

Ce que je retiens, c'est que je dois prendre des leçons de conduite. Et que j'aurais beaucoup aimé avoir le temps de vous chasser dans la nuit (A défaut de pouvoir être avec vous)

Salut les copains.

j'ai lu le retex de flo, j'ai tout compris
je ferrais nettement plus court

pour ma part je vais axé en deux parties:
   1 -  l'opé en elle meme
   2 - mon ressenti perso

1- l'Opé White Powder II

j'ai trouvé cette opé bien organisé avec les moyens que garry avait a dispo.
je suis content de l'avoir faite et j'en garderais je pense de très bon souvenir pendant un moment
une marche de nuit (moi qui n'en avait jamais faite en airsoft) c’était une superbe mise en bouche
la surveillance du village était très intéressante et je trouve que c'est des choses que l'on ne voit pas souvent dans les opé qu'on a faite.
la marche de jour, c'est une marche, avec un bon rythme, mais faut ce qu'il faut pour pas geler
l'embuscade a permis de réveillé les troupes et de garder tout le monde en haleine pour l'assaut et le sprint final.

2 - Mon ressenti

j'étais pas dans le bon mood au début (fatigue/ froid/ etc...)
heureusement l'ambiance IS était la et a changé tout ça.

je suis partie avec beaucoup trop de couche le soir, ce qui fait que j'avais énormément de buée sur les lunettes, une fois la softshell retirée j'étais nickel pour marché.

très clairement la nuit pour moi RAS même si la neige m'est tombé sur la tronche je me suis juste plus enfoncé dans le duvet et nickel.

Physiquement tant que j’étais dans le scenario j'aurais tenue mais a l'aide de micro sieste je pense et avec un rythme plus lent.
je pense être arrivé pas loin de mes limites sur cette opé plusieurs fois j'ai serré les dents.

pour l'assaut du village, je me suis très clairement enflammé, quand j'ai entendu les premiers échange de tir avec Sekandhar et Roméo, j'ai agis vite pour attiré l'attention je pense et surtout, je pense, par crainte que la cible s'en aille, au final mon agissement n'as pas permis de faire un vrai travail entre groupe, je sais que je devrais faire attention a ça les prochaines fois.

je pense avoir pris trop de bouffe et au moins un litres de flotte en trop.

Pour moi le groupe a fait de bonne impression auprès des deux amis de Garry, ce qui n'est pas s'en m'emplir de joie.
j'espère de tout mon coeur que l'on continuera de grandir comme ça ensemble, donc MERCI

j'ai fais simple, je pense ne rien avoir oublié.

Salut tout le monde désolé pour la grand retard de mon  retex, promis je vais pas écrire un roman

Pour ma première OP avec vous j'ai adoré tout a commencé le vendredi soir arrivée vers 17 h je voulais pas conduire de nuit, en arrivant en contrebas du terrain comme la Flo j'ai beugué pendant 3 minutes en voulant chercher la meilleure solution pour pas se mouiller les pieds mais malheureusement il y en avait pas, après tout le monde est arrivé, 23h début du sérieux jusqu'au samedi 18 h, pour moi cette première op a était très dur point de vue de la météo et aussi du moral car le vendredi soir tout allait bien à partir du samedi matin au réveil jusqu'au soir pour moi ça a été que du mental mais j'ai adoré vivre cette expérience avec vous.
Je tiens à dire un grand merci à akss et Bambi pour m'avoir encouragé et bien aiguiller tout au long de la marche et aussi à tout le monde de m'avoir supporter.

Et aussi je suis très fier d'avoir choisi de faire partie de la milsim ( pour le moment en tant que apprenti chouka).

Et bien sûr un grand merci à Gary pour avoir préparé tout ça

RETEX aussi bien retard également, le temps de le faire tranquillement à froid.

Flo qui était mon responsable durant l'OPE a déjà tout et bien dit quant à la chronologie des événements. Absolument rien à redire dessus. 

Quelques remarques de mon point du vue - presque en ordre chronologique- de cette OPIN :


- J'ai mis presque une AM complète (merci le télétravail) à rassembler tous les éléments pour l'OPIN. Faire des AR entre tel ou tel placard. Je vais prendre ci ou ça au cas où. Puis le retirer , puis le remettre... etc (voir plus loin pour le CR sur le matos).

- Arrivée sur le "parking" devant chez la madame. Je vois le DOC s'équiper de manière presque craintive. Première interrogation de notre part : "on prend tout notre matos de suite ? il faut tout amener là haut ? on repart d'ici ?" Le temps de se poser les questions , on arrive devant l'ISERE+RHONE=MISSISSIPPI en crue. On essaye de passer par les ronces pour flotter sur les flots, en vain. Bon gré mal gré, je réussis à sauver une chaussure qui reste au sec et l'autre à peine mouillée. Je me sens fort devant les mines déconfites des 3 autres copains aux pieds mouillés.

-Bon finalement, il faut ramener toutes les affaires sur la ZN : on tente l'opération "pont de chaises" avec REM, mais en vain. Il décide de faire le tour par la portion longue mais peu profonde, au passage il dépose les chaises en ZN. Moi, je suis une tête de mule. J'utilise la chaise laissée (par moi) pour retirer chaussures/chaussettes et je traverse pieds nus jusqu'aux voitures pour récupérer mes affaires & bières, puis demi tour. Je met la chaise sur le côté et c'est tout (je vais me faire gronder).

- Attente sur la ZN , ça fume des clopes , ça attend, ça rumine. Peut être qu'on fond de moi, j'espérais que l'OPIN WPII se transforme en OPIN CAMEL&GOUDALE. Mais l'arrivée au fur et à mesure des copains remonte le moral de l'ensemble de la troupe. Puis la demi molle arrive, en un rien de temps : Briefing, équipement & départ de Roméo. 

- Petite info, la conduite de la PAF donne un peu la gerbe. 

- Gros coup de pression par les phares 1000000000 lumens des plastrons pour nous foutre la pression pendant qu'on sécurisait la DP & ce fut efficace !
- Qu'est ce que j'ai adoré la marche de nuit. Faire de la TOPO rapide & efficace (de mon point de vue) grâce aux GPS de FLO et le mien pour prendre les décisions le plus vite possible malgré parfois les désaccords entre nos deux équipements. Durant toute la nuit, j'avais l'impression d'être pompette (ouais ça fait PD et je t'emmerde). J'étais juste euphorique d'être avec vous en mode commando.

- En étant en tête, de temps en temps j'étais obligé de mettre en marche pendant quelques secondes ma lampe frontale rouge pour repérer soit le chemin à suivre soit le meilleur contournement pour les méga bassines qu'on a pu rencontrer. Et parfois je me retournais, et là j'appercevois le reste de la troupe, tous feux éteints & silencieux. C'était beau à voir & ça suivait sans broncher.

- Le saucisson dans la BLM aurait pu être Végan. 

- Sur le point juste (presque) au dessus, j'ai dit que vous étiez des Ninja. Par contre, quand on devait rencontrer notre contact sur les 02H30 (ou 03h30, j'ai perdu la notion du temps pour le coup), Roméo est resté au niveau de la route mais le reste de la troupe est partie se poster un peu dans les bois... et là c'était comme AXXS dans un magasin de porcelaine. Mama mia , le boucan.
- Puis vient le temps de poser le Bivouac   . Petit regret de ma part de ne pas avoir pris plus le temps de trouver un endroit  top pour se foutre. Roméo était trop près d'un hou , un coin de TARP accroché sur un arbre mort et un angle pas assez ^. Du coup avec le poids de la neige + l'angle du tarp : Réveil tête à tête à avec la neige. Dommage, parce qu'on avait en tout 4 tarp pour se mettre biiiiiiiien. Puis je soupçonne OUKAN d'avoir délibérément laissé sa gourde ouverte pour me tremper donc me fatiguer donc pour que j'avance moins vite. 
Mais au final , j'ai bien dormi ( Info: Ayant les pieds secs , j'ai juste enlevé mon coupe pluie ARKTIS (merci Gary) et mon Treilli , et j'ai dormi en softshell  UFPRO( et ce qu'il y a en dessous ( 2 autres couches : UBAS+ T-shirt technique)  + collant + chaussettes ULFROTTE 600 sèches + culotte de sport + tout de cou en mérinos ) . Autre info, j'avais déjà mis mon sac à viande dans mon sac de couchage dans mon BIVY puis le tout dans un sac de compression = réduction de masse et de taille).

- Réveil malgré tout un peu difficile avec la neige à 2cm de la tronche. 

- Briefing de la mission de reconnaissance en tenue civil. On ressemble tous à rien et c'est parfait. Départ de la mission "Café & clope" (ou presque ça). On s'approche en footing du village proche de la frontière où la target a l'habitude de prendre son café.  On rentre dans le bar à poivrot (ndlr : à 9h30 , ça boit déjà des petits blancs) pour boire un petit expresso avec  mon meilleur copain de milsim REM.  Cette partie était vraiment cool. On boit un café avec mon meilleur copain. Dommage, il y avait trop de bruit et de monde pour qu'on entende les PNJ. Merci Gary pour avoir adapté le scénario en fonction. 

- Comme je disais , on marche vite, assez vite. J'imposais mon rythme et encore une fois je me retournais de temps en temps pour estimer pour allure. Et quelle heureuse surprise de voir que tout le monde suivait sans signe apparent de souffrance. Bravo à tous !! Vraiment Bravo (Je vous ai déjà dit que j'ai fait la diagonale des fous cette année?)

- Point Négatif: Une fois toutes les targets traitées lors de l'assaut, l'attention est retombée pour tout le monde au moment de récupérer les sacs. Et très bonne attitude des plastrons de nous foutre la pression jusqu'au passage de la rivière en contre bas ( GARY : Exercice à réaliser -> Repli tactique d'urgence). 

Conclusion:
- Je n'ai bu que 400 ml d'eau en tout (hors nourriture et café = 1,100 L ). Soit 1L100 de trop ou pas assez bu. 
- Mieux s'organiser pour l'équipement pour le couchage (OUKAN, t'as mes CAMJAM, espèce de voleur).
- Mieux s'organiser pour l'équipement de nourriture : 1 réchaud pour 3 / 6 / 9 ? c'est à réfléchir. 

Question:
-Gary: Quelle taille pour ta gtx bordel ? 
- Les militaros: par rapport aux barbelés, quelle aurait été la meilleure technique pour les franchir ? 
je vous aime 



Enfin : Merci Flo, Merci Nicky gros Fiak, Merci Gary, Merci tout le monde, oui même toi AXXS.

Allez à mon tour

Préparation.
Merci au télétravail comme l'a dit Mart. Tout est graillé à la maison, batterie dans la réplique, je réarrange le CIRAS pour la mission, en augmentant ses capacités d’emport divers, pour la nouvelle radio, que l'on teste avec succès dans Grenoble, merci à Mart. Je mets toutes les affaires dans des sacs congélation double zip, je pèse le sac, je peaufine, j'ajuste. Quand j’arriverai en ZN j'aurai rien à faire.

L’arrivée.
Rigolo le trajet à deux sous la flotte puis la neige puis la flotte. Il manquait les panneaux "attention traversée de rivière" à certains endroits, On arrive au terrain dans nos clous, je trouve Oukan en train de boucher le chemin avec sa grosse GT, je lui propose d'aller se garer chez Didier comme je vais aller moi même le faire. Je largue Sekandar, les affaires, et je vais me garer avec Oukan. Didier nous ramène en nous disant "je vous pose chez Mme Saunier vous aurez pas les pieds mouillés". "Non non", qu'on lui dit", on a nos affaires à récupérer. C'est vrai mais après on a regretté. Mention honorable à Oukan et sa tentative de barge version sac cabas, toutes mes condoléances. Perso je me suis présenté devant le truc, j'ai essayé de contourner, j'ai abandonné et j'ai pensé au mecs en commando, au débarquement, bref à tous ces trucs pour me dire "quel mec se ferait arrêter par ça ?". Du coup j'y suis allé pleines bottes, sans rien essayer de sauver, en me disant qu'en plus j'aurai pas peur de marcher dans les flaques, c'était trempé d'office ! Du coup très bon moral en arrivant en ZN.


Une fois en ZN.
On a plaisanté, fait sécher à peu près tout, c'était rigolo. On a bcp attendu, j'avais très hâte de commencer, le générateur avait bien entamé son essence donc j'ai du utiliser d'office les 5 litres, qui étaient pas loin de la fin lors du début du briefing. Je mange un peu de mon sac confort, je bois la Monster, et j'essaie mon Poncho que j'avais jamais mis du coup, 10/10 would bang.


Le briefing.
Alors déjà je vois le Flo et le Nicky en pré briefing, ça me rassure. Ensuite au brief je suis pas des plus concentré, donc je filtre et je me concentre sur ce qui me concerne, je laisse le travail et les infos de chef aux chefs. J'ai compris mon rôle et mon affectation, mieux que Bambi qui me voulait pas dans sa squad et je me dis que je vais me laisser porter par le déroulé.


En avant !
Je monte avec Blackburn, super camion, 3 à l'arrière et Bambi devant, un peu la gerbe à la fin mais rien de fou. Là c'est un moment méditatif : je me demande ce qu'on fait là, ce que je fais là, je prie silencieusement :

Ô mon Seigneur en toi je cherche refuge et vers tes signes je tourne mon cœur

Ô mon Seigneur, en voyage ou chez moi, durant mes activités ou dans mon travail, je place en toi mon entière confiance.

Envoie moi l'aide qui me rendra indépendant de toutes choses, ô toi dont la miséricorde est sans pareille.

Ô mon Seigneur, accorde moi la part qui me convient et fait que j'accepte tout ce que tu me destines.

A toi l'autorité absolue pour gouverner.

Avec ça je laisse derrière moi toute angoisse et je passe en mode : faire le mieux à tout instant et advienne que pourra.

On arrive sur place je ne comprends pas tout qui est qui en terme de voiture, on va dans la cahute, j'attends, j'attache les cyalumes des copains.

La BLM.
Radio allumée, notre escouade support fonctionne bien, on communique, ya du rythme, on se met en place les uns vis à vis des autres. Bambi hésite sur quelles couches garder, moi c'est simple : j'ai un Damart catégorie 5 en haut, un 3 sous le pantalon, et un ensemble de chez A10, pas plus ! En marchant j'ai chaud, quand on s'arrête je pèle un peu, mais je veux privilégier la marche. On décide de ne garder qu'une seule radio pour économiser, alors je marche dans le noir, de point en point. La forêt n'est pas très dense mais elle étouffe un peu les bruits, alors c'est calme, j'aime bien.
Arrivé sur la BLM on appelle un sapeur, je m'approche du colis, je vérifie avec un petit outil que rien ne le relie à quoi que ce soit d'autre (fil), et un examen visuel me confirme dans sa non dangerosité. Je le soulève quand même très doucement en écoutant, son poids me confirme quant à son contenu, et je peux l'apporter en toute confiance aux chefs. Je repars me poster en surveillance arrière dans un secteur pas trop surveillé, j'aimerai bien moi aussi savoir ce qu'il y a dans la lettre et ce qu'on va faire, mais ce n'est pas mon rôle et je sais que Bambi me briefera si pertinence il y a.

Le partisan.
On marche, on marche... Je ne compte pas les kilomètres et je ne veux pas le savoir. J'ajuste périodiquement mon sac dont l'armature métallique a percé un trou au travers de la couche externe et vient me chatouiller la hanche droite. Bambi me dit quinconce je fais quinconce. Une fois dans les bois, les autres partis à la rencontre du gars, je trouve qu'on fait un bruit de FOU. J'ai trouvé un arbre incliné sur lequel je peux poser le sac sans l'enlever, REM est à côté, on parle un peu. Les autres reviennent, puis c'est un peu bazar avec les voitures, il faut remettre de l'ordre dans la formation et ça repart.


Marche dans BOSSIEU et bivouac.
A ce moment là je suis un peu en mode Robocop, pas d'émotions inutiles, je fais efficace. Alors à un moment on se pointe devant une maison, voiture allumée porte ouverte, vide, lampadaire, et il faut traverser fissa. Devant moi 3 pax y vont en courant, j'attends mon tour et zou, j’exécute. Je dépasse, je ne stoppe pas, je rejoins cerise en bord de route. "On a dépassé Roméo" "Ah bon ?" Je me retourne pour voir la voiture bouger, je vois que y'a pas l'escouade de sureté arrière sur la route, je me dis que ça sent le roussi. S'en suit un petit bazar que j'entends à la radio de cerise (mienne toujours éteinte) d'un mélange de panique et de Momo qui raconte une histoire. Je sais que je ne sais pas ce qu'il se passe en détails, je sais que si je rajoute mon grain de sel ça sera improductif, je me tiens aux ordres et je suis les décisions. J'en repars avec un sourire en pensant "eh bah c'est drôle il aura pas fallu grand chose pour nous bamboozle"
La montée pour aller au bivouac me fait bien souffler, pas autant que le copain Sek', prières pour son estomac
Une fois sur place je fais dans l'efficacité, on monte un camp presque parfait pour 4. Je me fous en sous vêtements et je me glisse dans le sac de couchage, j'ai bien bien chaud, je me concentre sur dormir, je crois que j'arrive à dormir un cycle. J'ai gardé la réplique juste à côté, on sait jamais.


Le réveil difficile et mise en place de la filature.
"Réveil hasardeux à 7h30 pour moi grâce à de la neige qui me tombe sur ma gueule !" (je garde ta phrase Flo elle est parfaite)
Le camp a bien tenu et à part le tarp qui s'affaisse un peu et le petit coin par lequel le grésil entre eh bien j'ai pas à me plaindre. Je décide de ne pas aller contre les éléments et je préfère me lever plutôt que de traîner. Je fais tactique : enfiler les vêtements tour à tour en restnt partiellement dans le duvet pour les chauffer, remplacer les chaussettes par des sèches, nettoyer les optiques.... Le tout en ayant lancé un des plats chauds de la ration qui sera prêt pile quand je serai habillé, nickel. Je suis donc levé, hydraté, nourri, sec à l'exception des chaussures, et prêt à partir. Je commence à ranger le matos, je ne perds pas une minute, si ce n'est pour aller gratter une clope.
Bambi vient me demander pour la partie village, je ne me vois pas faire autre chose que d'accepter, alors je me change en sportif décathlon et zou. Histoire de se dégourdir on court, on est joyeux, et légers ! Cette partie se passe bien, je pose une vraie pêche dans des vraies chiottes, la journée est gagnée partant de là, je me lave les dents. On attend le gars, on se place, chacun fait son taf' de manière autonome, pas besoin de micro manager. J'aime bien. On repart avec ce que je comprends être un objectif réussi.

Reprise de la marche vers le terrain.
Sur cette marche je me sens plus léger que la veille, je souffre moins, mais j'ai plus froid par contre, je décide de remettre une couche polaire sous la veste, ça amorti le sac, c'est pratique. J'ai vraiment kiffé cette progression, on prend les carrefours de manière presque propre avec mon escouade, je suis content, la fatigue ne nous a pas fait passer en mode colonie de vacances. La pause midi dans la cabane est top, je mange bien, je repars prêt à en découdre.
 
Abords du terrain et embuscade.
On arrive, on pose les sacs, on m'explique ce qui va se passer et on me donne un placement précis que je comprends bien, je n'ai pas besoin de plus. Je suis pile en face du chemin qui mène à la coupe, 25m en retrait dans les bois, à côté d'un groupe de troncs qui me sert de couvert ce qui fait que je ne suis pas visibles des côtés, seulement par la fenêtre devant moi que je surveille. Je m'assois à la japonaise pour pas me mouiller, je me dis qu'on pourrait aussi bien attendre longtemps. Radio allumée, blague de Nicky, la rencontre un peu hors du temps avec le Lièvre que je fais finalement détaler volontairement, l'attente est cool. Et là... J'levons les yeux quest-ce que je voyons pas 3 gus avec une caisse au milieu du dispositif ?! Sacrebleu c'est pas aujourd'hui que j'aurai mon embuscade version règles de l'art. Ils engagent un de nos gars qui se fait repérer, j'ai une ligne parfaite, je tire, j'en touche deux. Je sors de la position, investi le coin de forêt opposé, je vois un gars en lisière de forêt, j'avance en mettant la pression et en encourageant les deux avec moi qui ont moins le drive, je ne veux pas perdre le momentum, j'avance et je traite sans qu'il me voit, et je n'étais pas le seul sur le coup. Je détruis à la thermite la caisse, en lâchant une blague aux plastrons au passage, et on repart.
 
Village de combat.
On reprend les sacs, j'ai l'impression qu'on marche 30 secondes et hop on les repose à nouveau. Seul regret de l'OP : on est allés un peu vite, pas le temps de regrailler, de sortir ma ceinture... On fera avec ! On avance avec Bambi Sek', on progresse bien, et là ça tire, mais pas sur nous. Bambi prends le coup de sang et part en tête, je suis avec un peu plus de parcimonie car je n'ai du coup aucune idée des forces en face et je ne veux pas rush sans prendre d'information, mais je suis. On arrive au contact des maisons, on travaille, ça fonctionne,, j'ai deux chargeurs gelés qui ne feedent pas, je me débrouille, on communique bien avec les 3 autour de moi, ça se passe. Je reçois des infos contradictoires quant à qui est le VIP, dont je suis en charge de la surveillance. On s'y retrouve, un peu bazar mais j'ai l'habitude de ces phases "post assaut" désormais. Ma mission c'est escorter le gars alors j'escorte le gars une fois soigné et je ne me préoccupe de rien d'autre.
 
La rupture de contact.
On redescend aux sacs, Rem me dit de m'équiper il garde le type en joue, je le fais en 2 - 2, je remplace Rem, et je vois du monde arriver sur nous. Je suis en retrait, pas menacé, mon type non plus, au moment où ça tire je cours avec le gars, toujours en joue, on doit être devant ou presque. On descend au ruisseau, traversée humide et lente. Les prises de décision de certains me font voir que la fatigue est là. Après la suite on la connaît, 1 min après que je lui rende son PA, il le perd, on le retrouve, on rentre.

Fin de journée et retour maison.
Bon débrief, un peu déçu que Rabo n'ait pas ramené d'essence comme il l'avait promis, mais bon il a pété sa caisse je peux le pardonner pour cette fois, on rangera dans le noir. Je mange je bois, je m'attelle direct à faire du feu car je sais que ça va pas être facile. Je pense à ce que j'ai mal fait et que je voudrais mieux faire. L'ambiance est bonne, j'aime bien les plastrons.
Le retour à la voiture est fastoche, le dégivrage aussi, on rentre bien RAS de ce côté. Le retour avec Sek' est très plaisant.

Je suis content de l'avoir fait, je sais quelles sont les prochaines étapes pour moi, et j'ai déjà repris mon kit couture et réparé le sac, en éliminant le problème. Je vois le potentiel dans cette section, je sais que je ne pourrai pas faire comprendre ce que j'ai vécu à mes amis donc je garde ça entre Dieu et moi, et vous <3

Allé, c'est parti pour mon Retex : 

Tout d'abord une petite musique d'ambiance : 


Vendredi après midi, terminant le boulot plus tard que prévu, je prend un peu de retard sur ma programmation.
Je charge la voiture, je jette un dernier regard sur la météo. 
Par sécurité, je décide de faire un crochet par mon garage pour récupérer des effets chauds pour certains plastrons, ne sachant pas comment ils sont équipé, même s'ils ont été alerté des conditions.

Sur la route, entre Beaucroissant et La côte Saint André... La neige tombe...
J'enclenche les pleins phares, et je me sens transporter en hyper-vitesse 


Je regarde la température sur le tableau de bord... 0°... J'imagine vos têtes de déconfite sur la route.
Je jubile, rigole, mais inquiet malgré tout.


J'arrive pas loin du terrain, je bifurque alors pour aller poser la BLM... Route sombre, malgré les phares, je croise une voiture pile où le fossé déborde. La voiture se retrouve submergée... J'y voyais déjà pas grand chose... C'est le premier torrent d'une longue série... 
Puis j'attaque la montée pour aller sur le plateau, et la pluie se transforme en neige.
J'arrive sur une portion de route à proximité, je me gare dans le bas-coté, et j'entame le périple jusqu'à la zone de la BLM... Sous la neige et dans la nuit.

BLM en place, je prend la route pour la ZN. 
Akxs arrive en même temps. Je m'équipe, démarre mon expéditions pour la ZN... Jusqu'au Rhône...

Akxs cherche un itinéraire pas trop profond, sans succès. Je décide de montrer l'exemple et de franchir en l'état. 

J'arrive à l'abris, je vois les premiers arrivant avec un mélange d'espoir et d'inquiétude. 
"On y va, ou on y vas pas ? "


Je m'installe et je profite du léger temps mort pour préparer le plus possible mes affaires qu'il me reste. Ainsi que le briefing.
Bambi et Nog auront plus de retard que prévu. Ca n'arrange pas mais temps pis. On décalera les horaires.

22h30, je m'absente pour aller retrouver les Plastrons non loin de là.
Briefing rapide, je leur donne tous les éléments, la programmation, les cartes des différentes zones, etc.

Retour à la ZN (à chaque fois que je commence à avoir les pieds qui sèche, c'est cool, je retourne dans le torrents).

Les derniers arrivent. Briefing.
La météo semble se calmer au niveau des précipitations.
Puis départ de ROMEO.

Début des comptes-rendus d'arrivés, y a du contact, ça panique, ça met dans le bain. 
Les plastrons font leur rôle. 

Largage de la seconde vague sur zone, petit point de situation, puis ça drop le djebel.

Première partie jusqu'à la BLM RAS. 
Seconde partie très bonne progression également.
Prise de contact avec l'informateur. RAS sur le dispositif mis en place par Nicky, on sent qu'il a été briefé avant sur les points particuliers  .
Point négatif à mes yeux : 

• Stationnement trop proche des habitations et de la route.
  
• La visibilité en amont était trop limité. Le reste du groupe était dans l'impossibilité d'appuyer ou surveiller.
  

Reprise de la progression à l'issus.

Déplacement jusqu'à Bossieux, c'était le début du relachement. 
Même si la progression restait propre et rapide, il y a eu une baisse de communication, et de prise en compte des dangers.
Point négatif à mes yeux : 

• Passage dans les villages alors qu'il y avait des itinéraires bien plus discrets (j'avais choisi des lieux accessible via des chemins secondaire exprès).
  
• Communication radio Ok, mais laissé des jalons en amont des dangers aurait été un plus également (coucou la guirlande).
  
• Petit moment de panique, mais incompréhensible à la radio. 
  

On arrive sur en amont de Bossieu, mise en place du bivouac. Perfectible, mais sans l'avoir driller ça restait correct.

Dodo de 2h et demi avec un vibromasseur à cotés (Coucou Rem  ). Petit conseil : Ne pas prendre un duvet confort 20° quand il fait 0 voire moins...  .


Réveil 2h plus tard. Départ pour la mission en civil. Je donne les consignes à Nicky, qui les répercutent.

Je reçois les compte rendu, niquel. J'ai en parallèle les connerie de BlackBurn qui arrive en avance... Et se retrouve à la porte comme un con. 
Ca anime, ça occupe, temps mieux. 

retour de la mission d'observation on plie le bivouac, et départ pour le terrain officiel.

• Note pour une OP ultérieure : Normalement le bivouac aurait du être plié avant la mission. Les sacs rangé et caché dans une endroit autre que la zone de bivouac.
  
• Une partie du groupe restait à l'arrière pour garder les affaires.
  
• Une seconde toujours équiper se serait positionné en mesure de surveiller. Voire d'intervenir (pour le coup, c'était compliqué à mettre en oeuvre compte tenue de la configuration du village).
  
• Et la 3e équipe en civil.
  

Là je ne vous ai pas emmerdé avec ça compte tenue de la météo. Idem pour les plastrons que j'ai suspendu pour la phase de repos. Mais à la base ils devaient patrouiller.

Ambiance musicale : 

Départ pour le village de combat.
Progression toujours bonne, très bon rythme.

pause repas détente.

L'ambuscade : 

Je ne vais pas revenir dessus...

L'assaut du village : 

Initialement était prévu une phase de reconnaissance / observation du village. 
Afin de détecter les patrouilles, les itinéraires, les forces ennemis. Et surtout le meilleur moment pour attaquer. 
Les plastrons pour le coup n'avaient pas d'idée d'une heure d'attaque du village. Donc jouer sur un potentiel relâchement de vigilance. 

Je ne reviendrais pas sur l'assaut tel quel. 

Extraction, le relâchement lié à la fatigue et aux conditions est toujours présent. On se fait surprendre par une contre-attaque. 

Extraction puis FINEX. 


Pour ma part j'ai passé un très bon évènement. Très agréablement surpris par la résilience de chacun.

• Les conditions météos étaient vraiment pas évidente. 
  
• Le terrain est malgré tout physique
  
• Le poids des sacs lié à la saison. 
  
• Une première OP sur presque 24h pour certains, dans des conditions dégradés.
  
• Un niveau technique assez élevé, avec des nouveautés.
  

Oui il y a des choses à retravailler, il y aura de nouvelles choses à développer sur 2024. Des points à optimiser. Mais vous n'avez clairement pas à rougir de votre performances (même face à des mecs d'actives qui auraient abandonner pour moins que ça).




Pour répondre à  @Mart : 

Pour les barbelé plusieurs possibilités : 

1. Une pince coupante (sur des barbelé barrière rigide comme on a vu)... Mais pas sur que les agriculteurs apprécient. 
   
2. Sur des barbelé souple, un mec se sacrifie et se "jette" contre les barbelé pour les écraser, et les autres lui passe dessus. Le mieux reste d'utiliser soit son arme pour éviter de se taillader, soit son sac à dos. 
   
3. Creuser en dessous
   
4. Système D comme on a fait. 
   

A mon tour tout simplement.  
 
Avant : 
Tout commence par une angoissée larvée pendant les deux jours précédents l’OP avec une nuit de sommeil hachée la veille, inquiet de savoir à quelle sauce je vais être mangé, si je vais avoir suffisamment d’eau, si j’aurais reçu ma nourriture à temps (la ration que j’ai commandée pour le WE est arrivée le vendredi à 15h)…Mais tout se goupille plutôt bien, j’ai même pu acheter des protections contre le froid supplémentaires qui m’ont bien servi.  

Départ : 
Je décolle de chez moi à l’heure prévue, mais je suis pris dans les bouchons jusqu’à Vienne. Une fois franchie cette étape : arrêt obligatoire pour acheter ma salade au cum et ma monster. 
La conduite dans le noir, sous la pluie et la neige c’est une angoisse. 
J’arrive sur le terrain, j’éteins mes phares. Obscurité totale. Peur. Le thermomètre de ma voiture commence à clignoter comme pour me dire : “t’es sûr de toi ?”  Je me change dans la voiture et je ressens un soulagement immense en voyant arriver les deux phares de la Tesla de mon meilleur copain Mart. 
On se change, on discute, on prend pas toutes nos affaires et on monte retrouver Flo et Momo. L’ambiance se détend et se réchauffe devant le feu. C’était pas marrant de venir, mais une fois arrivé je suis heureux d’être là.  

Arrivée sur le terrain : 
Tout le monde arrive petit à petit. Les visages incertains et les pieds trempés. On repart chercher le reste de nos affaires avec Mart, on essaie les chaises, c’était une idée de con. J’ai pas la patience de Martin donc j’avance droit devant comme si y’avait pas d’eau, de toute façon on peut pas être plus mouillé que mouillé. On rigole. On se détend. J’aime bien.  
 
Briefing et début de l'OP : 
Puis c’est l’heure du briefing. Je suis médecin et j’opère au sein de l’escouade CERISE avec Nicky et Gary. J’essaie de rester concentré sur les infos qu’on nous donne, je note et prends en photo les HVT. Mon rôle est assez peu contraignant, j’ai peu de responsabilité, je me laisse guider par mes deux coéquipiers.  
 
Vers minuit et demi (je crois), après le départ de ROMEO, CERISE décolle à bord du TUCSON de Rabo et c’était un de mes moments préférés. L’ambiance à bord est folle. Je suis avec Nicky, Gary et Akxss, on a chacun 20cm² pour survivre, Rabo roule comme un dingue et traite sa boite de vitesse comme si elle lui devait du pognon. L’immersion est totale et quand je revois les photos que j’ai prise à bord j’ai des frissons de joie. 
Et dans ma tête je commence à me rendre compte...on part vachement loin du terrain. Je m’attendais pas du tout à ça. Mais je me laisse guider, c’est beaucoup trop cool. On nous lâche sur la DZ, romeo nous précède et a sécurisé la zone. Une fois que tout le monde est là, point Topo, puis départ. On longe le bord de la route et on se jette au sol dès qu’une voiture passe (le flip, se faire surprendre habillés comme ça, avec une réplique sur la voie publique). La progression se fait super bien, je ne sens pas mon sac à dos, je n’ai pas froid.  

BLM et contact : 
On marche, je marche, pas de discussion inutile. Parfois je me retrouve en tête de mon groupe, je fais en sorte de suivre les cyalumes et de faire le moins de bruit et de lumière possible. On se repère avec les lasers de ROMEO et on guide les escouades derrière nous avec nos lasers. C’est incroyablement stimulant ; l’immersion est totale   

RAS jusqu’à la BLM, je profite de ces instants pour soulager mon dos.  
Reprise de la marche, on bouffe les kilomètres, ça avance super bien. Puis nous arrivons au point de rendez-vous. Je me cache dans la forêt avec les autres pendant que d’autres gars vont chercher le contact (j’étais honnêtement assez peu impliqué dans les objectifs...je faisais ce qu’on me disait de faire).  
A ce moment-là je me rends compte que je suis en train de perdre mon holster et mon PA.  
Une fois que l’interaction a eu lieu on repart, marche de nuit, full kit, dans des villages, devant des maisons où des gens dorment. 


Et c’était là la partie la plus difficile psychologiquement. On s’éloigne de la forêt, je ne me sens plus du tout protégé, on est sur la voie publique pendant très longtemps. Il y a des lampadaires, des détecteurs de mouvements, des chiens et une putain de guirlande de noël. Comme Titoo, je tais les émotions inutiles, je me concentre seulement sur l’objectif de ne pas être putain de vu. Niveau de stress +++ 


Le camp : 
On finit par se retrouver dans une situation où court en petite foulées dans une côte bien hard, mais soulagement, c’est le retour des arbres et donc de la sécurité . 
On choisit un coin pour monter le camp. On monte un tarp pour 3 avec Nicky et Gary, j’installe mes affaires et je me prépare à aller me coucher. 

Et ben j’ai pas dormi mdr, j’étais frigorifié pendant les 3h de pause (5h30-8h30), clairement le moral était au plus bas, avec une très forte envie d’abandonner.  
Le non-réveil se fait en douceur, pas de neige dans la tronche mais de l’eau partout sous le cul et le dos, yes.
 
Mais je suis heureux, parce que vous êtes drôles quand même. Et aussi parce que je fais partie de ceux qui vont effectuer la mission en civil et boire un café.  

Infiltration : 
Petite promenade matinale dans des vêtements secs pour arriver au village. Il fait jour, je peux prendre quelques photos. Première étape, faire le tour du village, repérer les lieux, chercher les voies d’accès à la zone d’intérêt. Puis attendre que la cible se pointe.  
J’attends dans les escaliers avec Mart, je fais semblant de m’intéresser au trail, il fait semblant de s’intéresser à la médecine. On échange des infos par whatsapp avec le reste de l’équipe.  
Les objectifs sont de poser un traqueur GPS sur la voiture de la HVT et de recueillir des informations. La cible arrive, il est méfiant, mais finit par s’éloigner de la voiture. On prévient Nicky que c’est le moment de poser le traqueur.  
Puis on entre dans le café. Madeleines + expresso avec mon bro. Au début on est les deux seuls clients du bar, mais ça se remplit super vite + la télé est allumée. Aucune chance d’entendre la cible qui a été rejoint par un autre gars.  

La cible a oublié d’activer sa CB pour payer son café, donc se passe un moment hyper gênant où Steeven vient au comptoir dire que c’est un mec à qui il a pas du tout parlé qui va payer pour lui. Les objectifs sont à moitié remplis. On rentre au camp après s’être assurés que les cibles soient parties.  

Je prends quelques photos sous la neige du camp, des opérateurs, puis on décolle. On marche à bon rythme jusqu’à notre objectif. RAS pendant la marche.  
Aux abords du terrain, pause repas avant la phase d’assaut.  

Combat : 
Et là c’est la partie où je trouve que j’ai été médiocre. Je ne savais pas où j’étais, je ne reconnaissais pas le terrain dans ce sens, sous la neige. Lors de l’embuscade j’ai eu beaucoup de mal à me positionner, j’ai réagi trop lentement lorsque les premiers échanges de tirs ont eu lieu...bref pas très content de moi à ce moment-là.  
 
Assaut sur le village, on pose les sacs, ça fait du bien. Encore une fois je suis pas du tout satisfait de moi, j’étais perdu, je voyais rien, je touchais rien. Ma seule action propre a été d’immobiliser Blackburn jusqu’à ce que Titoo le neutralise.  
Je suis ensuite appelé pour soigner un blessé, le VIP j’imagine. Sauf que non c’était pas le VIP donc je me bouge jusqu’au vrai VIP et je lui pose le compressif le plus éclaté de la terre en étant à moitié à couvert. J’ai un peu fait le médecin je suis content.  

Extraction. Avec Titoo on gère le blessé. Je le fouille, il est clear, on repart. Les ennemis contre-attaquent, il faut se bouger, récupérer les saces et se casser. Gros boost d’adrénaline, à cet instant plus rien ne compte à part se barrer. Je saute dans la rivière, je pousse mon blessé, on se barre.  

Et soudain, c’est fini.  

Conclusion :  
points positifs :  
*la cohésion de l’équipe, tout a parfaitement roulé du début à la fin, vous avez un moral d’acier et une cadence d’enfer. 
*ça a permis de tester le matos et à part pour la nuit, je pense que j’ai un équipement bien adapté.  
*l’immersion totale 

Points négatifs :  
*très peu performant lors des phases de combat.  
*mon rôle un peu flou. Je me suis beaucoup laissé porter.  

Gros merci à Gary pour l’organisation, aux plastrons, au hyundai Tucson de Rabo, à vous tous pour avoir été formidables pendant ces 24h, merci pour ces moments de camaraderie et de fou rire, je suis rentré chez moi en ayant l’impression d’avoir accompli un truc de fou et de faire partie de quelque chose d’encore plus fou.  
y’en a qui ont des potes qui roulent en trottinette électrique, moi mes potes font 23km en full kit avec 15kg sur le dos.

A mon tour de faire mon RETEX

Pour éviter les oublis et le stress lié à la peur d'oublier un truc j'ai commencé à préparer mon sac dès lundi et au final c'était une bonne idée, je n'avais plus qu'à attendre la livraison de ma bouffe pour le finaliser.

Etant en télétravail vendredi j'ai eu pas mal de temps pour charger les batteries et refaire un dernier check matos. Ma plus grande appréhension était d'avoir les pieds mouillés tout le long de l'op et du coup avoir froid, habitant à 20 min du terrain j'avais déjà une idée de l'état de l'accès au terrain j'ai en conséquence prévu toute une stratégie pour pas me mouiller les pieds.

19h (si je dis pas de bêtise), l'heure du départ pour le terrain, un dernier baiser à ma chère et tendre et c'est parti, 5 min à peine après mon départ la pluie fait place à la neige et c'est à ce moment là que je me suis rendu compte à quel point je pouvais être con d'aller me peler le cul plutot que de me mettre au chaud sous le plaid avec une bonne pizza devant la tv, mais bon je me suis rassuré en me disant que j'étais pas le seul et que toute une section de m'attendait sur le terrain.
J'arrive du coup sur le parking en même temps que Titoo et Sekandar, on va garer les voitures chez Didier pour laisser de la place aux autres. En revenant je prends mon sac à dos et mon autre sac et la c'est le drame, comme anticipé le ruisseau déborde, il déborde tellement que ma stratégie tombe à l'eau, j'avais pris des sacs de courses pour mettre à chaque pieds pour éviter d'avoir les chaussures trempées mais l'eau est tellement haute qu'elle passe par dessus, foutu pour foutu on traverse et ma plus grande crainte se concrétise, je vais avoir les pieds trempés pendant toute la durée de l'op.
A noter que Titoo connaissait le chemin qui nous a permis de traverser au sec lors de notre départ mais qu'il a pas jugé bon de nous y faire passer tous les deux 

Après une grosse baisse de moral du au fait d'être trempé (Rem pourra en témoigner) je rejoins les glandus en ZN et le moral remonte, je me permets meme le luxe de faire tomber mes chaussettes que je faisais sécher dans la boue , bref les copains étant là ça fait plaisir on s'équipe mais pas trop vite non plus car Nog et Bambi auront plus de retard que prévu.

Après leur arrivée début du brief, ça y est les choses sérieuses commencent, je fais partie de l'équipe de reco appelé ROMEO ça fait moins tantouse que CERISE donc ça me va, ce qui me va moins c'est que le poids moyen de mes copains doit avoisiner les 70kg tout mouillé en moyenne, avec mes 100kg non équipé j'ai peur d'être un poids et de pas tenir le rythme mais on dit rien et on suit.

Je vais pas redécrire les phases de jeux car mes coéquipiers l'ont déjà fait, je vais plus mettre l'accent sur mon ressenti tout au long de ces phases. La balade en voiture dans le tucson avec Rabo a failli avoir raison de mon repas entre le chauffage à 35° et Sebastien Loeb qui soude la pédale dans les virages c'était juste, c'est là ou comme Rem je me rends compte qu'on est loin du terrain, je suis même plus proche de chez moi que du terrain. Une fois déposé par Rabo le véhiculé des plastrons nous a mis direct dans le bain, petite montée de stress qui met dans l'ambiance.
L'arrivée de Cerise se fait 30 min plus tard, content de voir le reste des copains, à peine arrivé aussitôt reparti, c'est pour moi un moment que j'ai vraiment kiffé, marcher de nuit sous la neige et dans le silence de la forêt, c'était vraiment cool, la visibilité était vraiment bonne, j'ai très peu utilisé la frontale au final.

Arrivés au premier objectif on tombe les sacs, je suis missionné pour aller chercher CERISE qui est parti cueillir des champignons, du coup je pars tout seul et surtout sans sac, se délester ça fait du bien, je retrouve les copains et je les ramène pour que titoo fasse son job d'ingénieur.

Momo nous alerte d'une potentielle lumière aux abords du lac, je décide d'aller vérifier, après avoir fait le piquet 10 min, RAS, je reviens et rend compte.
Titoo a fini de jouer avec sa boite de pringles du coup on reprend la marche, finalement aux abords du village on repère 2 lampes à une 10 aine de mètres de nous, tout le monde se cache dans la lisière de la foret en attendant que les chefs prennent une décision sur la marche à suivre et surtout pour éviter de se faire repérer par les voitures qui pourrait passer par là, finalement Nicky et Nog (de souvenir) vont à la rencontre des 2 lampes et je dois leur servir d'appui au cas ou ça tourne mal, tout à l'air de bien se passer jusqu'à l'arrivée d'une voiture, je vois mes 2 fratés partir se cacher dans la forêt et plus de contact visuel pendant 1 moment, j'entends juste les voix des chicanos en train de baragouiner je ne sais quoi, la voiture fini par repartir et mes 2 camarades ressortent du bois, après un peu de parlote ils reviennent et on se regroupe avec le reste de la squad.
 
On fait un petite pause debrief avant de partir, le fait de ne plus porter le sac pendant 10/15 min fait du bien car mon équipement est mal adapté pour ce type mission soit je porte le sac sur les épaules et ça tire au bout d'un moment soit je le porte sur les hanches et les chargeurs à la ceinture me rentre dans le gras et à la longue c'est chiant, du coup j'alterne entre les deux (détails à regler pour la prochaine opex).

Un des moments ou j'étais le moins à l'aise est quand on a du traverser le village, j'avais peur qu'on soit vu ou.

J'ai bien aimé voir les bambis traverser sous la guirlande de noel, après moulte péripéties dans le village on fini par atteindre notre point dodo, vraiment content de pouvoir enfin se poser, on dort à 4, un tarp en dessous un tarp au dessus, j'avais hate de me foutre dans mon sac de couchage pour me réchauffer mais mes pieds étaient tellement froid que je n'ai pas réussi et j'ai pas mal greloté pendant la nuit, pendant la nuit mon binome a décidé de venir me ronfler dans les oreilles en se mettant en cuillère derrière moi, au début j'ai trouvé ça pd mais en fait c'est les copains donc ça passe 
Pour ce qui est du reveil, que dire, la bache sur la gueule parce que la branche a pété pendant la nuit, de l'eau et de la neige partout autour de moi et aussi un peu sur moi, et l'idée de devoir remettre mes chaussures trempés me donne envie d'arreter mais en voyant les copains se lever je décide de fermer ma gueule et de me lever, pendant la mission civile on a failli creuser une tranchée à force tourner en rond pour essayer de réchauffer nos pieds, j'aurais jamais cur mais j'avais hate de marcher 10 km pour réchauffer mes pattes.
Tout le monde est de retour, on plie bagage et on marche mes pieds se réchauffent le moral remonte.
Si on enlève les grosse mares qu'on doit éviter toutes les 30 secondes au milieu des chemins, la balade a été vraiment un bon moment on avait un bon  rythme, la neige partout ajouté un petit plus à la beauté des paysages, mon corps en pilote automatique, y'avait pas de questions de fatigue ou de douleur tout allait bien, petite pause repas qui fait du bien, sur ce point aussi faut que je trouves un sytème pour améliorer l'efficacité thermique des fire pot.
Les pieds recommencent à geler, j'ai hate qu'on reparte.
Arrivé au moment de l'embuscade la fatigue se fait ressentir, de plus le fait d'être statique pendant 20/30 min dans le froid n'aide pas, Flo me dit de choisir un endroit vu que j'ai une lunette je m'occupe de l'observation, je repère le convoi donne l'info à Flo qui rend compte à la radio, pas de réponse 30 sec après échange de tir, on est surpris, on pense que l'autre équipe d'observation s'est fait repéré mais en fait c'est Cerise qui est bien plus proche que ce qu'on pensait, j'avais repéré pour pouvoir voir sans être vu mais pas pour intervenir rapidement, en effet on est a 40 m du chemin, le temps de comprendre ce qu'il se passe on voit un pax repartir, finalement tout le monde le rush est la cible est traité, retour au pas de course aux sacs et Gary nous explique la suite.
A cause de la fatigue et d'une envie de finir vite on décide de lancer un assaut sur le village sans passer par la phase observation, notre équipe se fait repérer en premier, ça commence à tirer l'avantage c'est que ça attire les tirs sur nous et que ça permet au reste d'avancer, Mart se fait toucher, les tirs se faisant moins nourris, je pars chercher Mart, heureusement il a pris une bille dans le casque il est juste un peu KO, j'avais laissé ma réplique à NOG pour qu'il puisse me couvrir, je me retrouve au pa dans le village grosse incertitude sur la matériel vu les températures, en effet le pa dégaz mais NOG vient d'arriver et me rend mon AR je me sens moins à poil, Ouf.
L'assaut se finit, je suis un peu paumé, je comprends qu'on a le VIP et que le chef des narcos est mort, cool, pas de blessés chez nous, cool x2.
On repart aux sacs pour l'extraction, on se fait prendre en chasse c'est la panique, j'ai l'impression que c'est un peu sauve qui peut, je décide de rester en appui à l'arrière avec Mart et Bambi et on essaie d'alterner tant bien que mal les positions.
Arrivés en bas de la colline, une rivière, c'est kdo je me dis balek je suis déjà trempé, nique sa mère je traverse je réfléchis pas, l'eau froide vient me titiller les couilles, pas cool, pire que la rivière une côté, et là c'est dur, heureusement Bambi qui n'est pas constitué normalement me pousse au cul dans la montée, j'ai l'impression de peser 30kg de moins, arriver là haut on redescend cause de la voiture qui nous observe.
Retour en ZN, faut retraverser la rivière, moralement et physiquement je suis pas mal atteint mais je sais que c'est la fin donc je pense plus je marche.
Debrief en ZN je m'endors un peu sur ma chaise, j'ai vraiment très froid et je pense au cours d'eau que je dois retraverser pour aller au parking.
Je passe les péripéties pour aller jusqu'à la voiture.
Enfin je pose le cul dans ma voiture et je mets le chauffage, impossible de ressentir la chaleur pour l'instant, arrivé chez moi, mauvaise nouvelle je pourrais pas me réchauffer dans les bras de Mme qui est chez ses parents en train de manger, je vais donc devoir faire son boulot et me faire à manger, mais avant ça quel plaisir d'enlever les fringues mouillées, je passe 10 min sous la douche, mes pieds peinent à se réchauffer, ma bite sort de sa coquille, c'est bon signe, j'explose mon repas confort que j'avais prévu devant la tv sous un plaid, et je repense à ces dernières 24h, un peu fier de moi car j'ai tenu bon, et surtout parce que j'ai passé un bon moment avec les copains.

Pour terminer, je tenais à remercier Gary pour avoir organiser tout ça, je t'aime mais en même temps je te deteste, bizarre, merci aux plastrons sans qui on aurait pas pu vivre ça, merci à Bambi pour m'avoir aidé à la fin, merci à Romeo, clairement la meilleure équipe de l'opé, merci à Mart de m'avoir ramené à ma caisse  , merci à tous vraiment ça a été un pur plaisir de partager ce moment avec vous.

 Méga pavé en approche


Prologue

Arrivée sur place vers 19h, après avoir fait 10 fois de l’aqua-planning sur la route sous un gros déluge, je prends mes affaires et arrive dans le talweg du chemin menant à la ZN…le cours d’eau est déchaîné, car l’étang plus haut est trop plein.
La traversée des 50cm d’eau froide, trempant entièrement les chaussures et le treillis jusqu’aux genoux avant même que l’OP commence plombe instantanément mon moral. Les chemins sont très dangereux, car imbibés d’eau et donc hyper glissants et instables.

Je pars dans l’optique de dire à Gary qu’il faudrait songer à reporter, mais arrivé en ZN, je retrouve les copains souriants, plein de bonne humeur.
On est tous dans le même état, mais on est ensemble, et on a décidé d’aller au bout, alors tout le monde fait fi du froid et du moral déjà entamé, pour à la place participer à une bonne ambiance.  Ça, c’était déjà un putain de bon signe (qui se confirmera par la suite) en terme d’esprit d’équipe.
Après quelques heures d’attente et l’arrivée des derniers copains, on commence le briefing.

- Attente très longue à cause des copains très en retard.
+ Un état d’esprit exemplaire. Chacun fait ressortir que le meilleur, on rigole de la situation
+ Le feu bien lancé par Momo et Flo <3


Breifing


Groupe électrogène en marche et projecteur activé, Gary nous fait le briefing détaillé de la mission.
Nous serons déposés via un transport clandestin à la frontière de la Moldavie pour démanteler un jeune réseau de narco-trafiquants profitant du conflit Russe-Ukraine, et ayant repris une partie du business mis à mal à l’opération White Powder 1.
Pour ne rien faciliter, un groupe paramilitaire Norvégien du nom de TYR PROTECT, est venu s’ajouter à l’équation et nous ignorons leurs intentions.


ROMEO, constitué de Mart, Nog, Oukan et Flo (CdE), sera l’unité de reco et en charge de la topo.
CERISE, groupe de commandement, avec Gary (CdS), Rem (médic) et moi-même (CdG), en deuxième partie du dispositif.
ALPHA, comprenant Bambi (MG), Titoo (ingé/génie), Sekandar sera notre groupe d’appui.
Et enfin SIERRA, chargé de la sûreté arrière, composé de Akxss et Momo.


Notre premier objectif est de retrouver une boîte au lettre morte, contenant des informations transmises par un contact interne au réseau, qui seront décisives pour la suite des opérations.

+ briefing très soigné et bien préparé par Gary pour nous mettre dans le RP


Début de l’OP


Vers 01h00, nous montons dans nos transports clandestins, direction la frontière Moldave (merci Rabo et Blackburn ).


ROMEO a été déposé avant notre départ, pour reconnaître et sécuriser la zone.
Arrivé sur place, nous reformons rapidement les groupes, j’échange avec les CdE et j’attends le point topo de ROMEO pour rejoindre la BLM.
Une fois chose faite, on se met en route, avec le groupe de reco environ 5 minutes en avance sur le reste des CHOUKA.


Il y a des patrouilles dans la zone (véhicules et individus), nous progressons toutes lumières éteintes et devrons nous mettre à l'abri plusieurs fois pour ne pas être vu.
Le parcours menant à la BLM n’est pas simple, mais ROMEO fait un superbe travail de reco/topo (ce qui sera d’ailleurs le cas tout le long de l’OP) et la communication radio entre les groupes est parfaite !


L’ambiance dans la nuit noire, en plein milieu de la forêt, avec un léger brouillard, en sachant que nous étions recherché, est réellement incroyable.


ROMEO trouvera sans difficulté la BLM en arrivant sur les coordonnées GPS transmises au briefing.
Périmètre de sécurité établi autour, Titoo s’en occupe : un message est à l’intérieur…
C’est notre contact qui nous a écrit: il dit être surveillé et peut nous rencontrer à un point précis, vers 2h15. Il n'engagera la conversation que si l’on s’introduit par une phrase spécifique.
Il est déjà 2h30, on est en retard et le point de rdv est à 3 km…
Très efficacement, ROMEO détermine une nouvelle fois notre itinéraire et nous repartons dans une progression avec un très bon rythme, en espérant arriver le plus vite possible et que notre contact soit toujours sur place.


J’ai en souvenir le moment où l’on sort de la forêt en colonne, avec une vue plongeante sur la vallée et les quelques lueurs des villages voisins. C’était trop beau.


3h30, notre contact est là, frontale rouge sur la tête. Il ne nous a pas encore vu. Je décide de placer l’effectif dans les bois juste à côté, et de me montrer seulement moi, avec Mart en appui direct, et Oukan 30m derrière. L’idée étant que notre contact n’ait aucune idée de notre nombre.
On ignore s’il est toujours fiable, et je souhaite qu’il ne voit que Mart, moi et peut-être Oukan, mais qu’il ne sache pas que 10 autres pax sont cachés derrière.


L’échange est courtois, même si je garde mes distances et ma méfiance. Mart est prêt à ouvrir le feu s’il y a le moindre problème.
Notre conversation sera interrompue par une voiture qui arrive sur les lieux du rdv.
Mart et moi nous cachons immédiatement dans la végétation adjacente.
C’est une patrouille qui échange quelques mots en Russe avec notre contact, Mart entend parler d’un certain « Vladimir », puis le véhicule repart.
Nous reprenons alors notre échange avec le contact qui semble un peu plus nerveux : il est surveillé.
Il est prêt à nous donner son chef (ou un moyen de l’atteindre) contre son exfiltration.
Il nous donne alors l’info suivante : Le chef du réseau, un certain Chernyye SHARIKI dont nous avons eu des photos lors du briefing, est très difficile à atteindre, mais il a un rituel.
Chaque matin, il prend son café dans un bar local, nommé l’Orée du bois, vers 9h30.
L’homme ne peut m’en dire plus. Je lui confie alors que si son info s’avère véritable et utile, nous le reverrons et l’exfiltrerons.
On rompt alors le contact, et je repars avec Mart et Oukan retrouver le reste du groupe.


Débrief de la conversation avec les CdE. Nous trouvons la localisation du bar qui se situe à 1,5 km à vol d’oiseau, et nous devons traverser un village.
Il faut profiter de la pénombre pour se déplacer et camper dans les environs de notre destination pour effectuer notre mission d’espionnage au petit matin.
Une fois de plus, et avec un rythme soutenu, ROMEO ouvre la voie.


Il est 04h30. Notre itinéraire est perturbé plusieurs fois par des véhicules sortant de leur domicile, des chiens dans les jardins qui nous empêchent de prendre certaines routes, des lumières à détecteur de présence, etc.
L’adrénaline et le stress sont au max: il ne faut absolument pas que l’on nous repère, donc nous tenons un rythme très soutenu qui nous met à mal physiquement à une heure si tardive, sur une zone en dénivelé positif.


À 05h00, nous arrivons à notre destination : une petite forêt à 400m au Nord du village dans lequel nous devrons agir au matin.
Nous montons un bivouac discret, pour pouvoir se reposer au chaud quelques heures avant la suite des opérations.

Réveil 2 heures et demi plus tard, sous la neige.
L’effort mental et physique de sortir de son duvet chaud, pour remettre ses affaires mouillées et gelées est extrêmement difficile, mais comme la veille, tout le monde garde le sourire et fait des vannes, et ça… c’est un bonheur !


- Le groupe manquant de discrétion par moment
- La comm’ désastreuse lorsque les choses se sont compliqué lors de la progression dans le village
+ La progression depuis le drop jusqu’à la rencontre avec le double agent
+ La rigueur de chacun 95% du temps
+ Le groupe qui tient et suit physiquement, malgré le gros coup de speed dans le village
+ La mentalité au top alors qu’on se demandait tous ce qu’on foutait là en sortant du duvet sous la neige.


Espionnage


9h - Une petite équipe habillée en civil, composée de Bambi, Mart, Rem, Titoo, Flo et moi-même, descend dans le village voisin pour repérer les lieux avant l’arrivée de Chernyye.
Nous nous divisons en 2 groupes et patrouillons dans le village pour reconnaître les lieux, confirmer l’emplacement du bar, et trouver de bons spots d’observation.


Rapidement, et à l’heure prévue, nous identifions la cible dans un Chevrolet noire.
De manière assez naturelle, on établit les rôles: Mart et Rem vont rentrer dans le bar avant la cible, commander un café et écouter les éventuelles conversations.


Titoo, Flocon et Bambi patrouillent et surveillent le devant du bar et les rues alentour, pour renseigner tous va-et-vient des véhicules et des personnes.
De mon côté, je suis chargé de placer un mouchard sous la voiture de Chernyye.


Au bout de quelques minutes, tout le monde est rapidement en place.
La cible va entrer dans le bar et se placer à une table proche d’une fenêtre. Elle sera rejointe rapidement par une deuxième personne, arrivée dans une fourgonnette blanche.
En échange avec le chef de Section (Gary), avec qui nous transférons en temps réel tous nos clichés, nous identifierons ce pax comme le numéro 1 de TYR PROTECT. Cette milice est donc en lien avec les narcos…
C’est pas bon signe, cela veut dire que le réseau bénéficie de bien plus de moyens (humain et matériel) que prévu.


Lorsque j’ai le feu vert des mes coéquipiers, je profite que nos cibles soient en conversation dans le bar pour placer le mouchard, et disparaître au coin de la rue.


Un bon quart d’heure plus tard, l’échange prend fin, et les deux cibles quittent les lieux l’une après l’autre.
Je réunis l’équipe et nous retournons au campement.


- Je n’ai pas réussi à reconnaître le pax qui discutait avec Chernyye. J’étais sûr que c’était notre double agent. Merci au PC qui nous a corrigé pour nous dire que c’était le gars de TYR PROTECT.
+ Comme l’a dit Titoo, pas besoin de micro-manager, tout le monde savait quoi faire et comment.
+ Repérage efficace
+ Discrétion au top (les plastrons externes à la team ne savaient même pas si on était là, pourtant mis au courant par l’orga)


Marche


11h - Une fois de retour, nous débrieferons avec les chefs d’équipe.
Très rapidement, nous avons le retour du PC concernant le mouchard placé sous la voiture: il a mené à des infrastructures formant un petit village au milieu d’une forêt, à environ 10 km à vol d’oiseau. C’est le laboratoire clandestin que nous cherchons.
Il y en a pour quelques heures de marche, et il sera plus simple de reconnaître les lieux de jour, il faut donc arriver avant la tombée de la nuit.
Nous établissons l’itinéraire de marche avec ROMEO, replions le camp et prenons la route.



La progression sera vraiment excellente, avec un très bon rythme donné par Mart, et toute l’unité qui suit sans broncher, avec peu de pause, et malgré les complications sur la route (inondations, axes routiers, etc).


Un très bon moment, surtout la pause repas dans la cabane qui redonne vraiment la patate et recharge le mental.


Je crois qu’on aura effectué 12 km de marche en 4h.


- Le repli du bivouac qui a été trop long
+ La topo sans erreur
+ Le rythme de marche excellent imposé par Mart, suivi par tout le monde
+ Bonne comm’
+ L’ambiance sous la neige <3



Embuscade


À moins d’un kilomètre de notre destination, le HQ nous communique des infos et directives supplémentaires: des convois en lien avec le laboratoire transitent sur un axe non carrossable au Sud de notre position.
Il serait très néfaste à la logistique du réseau des narcos de frapper un de leur convoi et d’en détruire le matériel acheminé.
Je reconnais alors les lieux et la typo de la zone et du chemin sur la carte, et trouve un endroit idéal pour réaliser une embuscade.
La principale difficulté est que l’on ne sait pas dans quel sens va passer le prochain convoi, il faut donc adapter le dispositif en symétrie.


J’entreprends de faire une petite zone de repli à 200m de notre zone d’action, pour poser les sacs et briefer les chefs d’équipe sur le positionnement et le rôle que je souhaite qu’ils aient avec leurs gars.
Ça percute, et on se met rapidement en position.


Après environ 10/15 minutes d’attente, je sursaute en voyant un groupe de pax à moins de 40m sur ma gauche !
Aucun avertissement du binôme d’alerte en amont pour nous prévenir de l’arrivée des pax.
Le dispositif marteau n’était pas en alerte, et un Choukas se fait repérer.
Le feu est alors ouvert bien avant que les ENI soient au milieu du dispositif, il faut donc réaxer très rapidement.
J’ordonne au groupe faisant “enclume” sur l’Ouest de refermer immédiatement sur nous et de pousser en ligne pour nous aider à traiter les derniers pax qui ont pu s’abriter en reculant un peu.
J’attend que le groupe alerte à l’Est prenne les derniers pax récalcitrants par derrière…ce qui n’arrivera pas, c‘est finalement le groupe que je fais revenir qui réussira à éliminer les gars.
Entre-temps, Mart toujours aux aguets, nous prévient qu’un hostile arrive par le Nord.
Ce call va sauver le cul de pas mal d’entre nous. On se retourne avec Akxss, et il y a bien un narcos qui arrive dans notre dos. Il sera traité immédiatement.


Une fois toutes les menaces éliminées, je donne l’ordre à Titoo de faire sauter la cargaison.
On se replie aussitôt vers notre PR, pour récupérer nos sacs et décider de la suite des opérations.

- Les pax qui s’assoupissent pendant l’attente
- Les échanges radio qui, jusqu’à présent SANS AUCUNE FAILLE, ne sont évidemment pas passés lors de la fenêtre pendant laquelle le binôme alerte à l’Est nous a averti de l’arrivée du convoi…
- Ce même binôme alerte qui n'était pas assez en amont du groupe, et n’a pas refermé le dispositif pour prendre les pax ENI dans le dos.
- Les comm’ brouillonnes
- La baisse d’attention et de rigueur globale sur cette phase, notamment les gars qui bavardent bruyamment alors qu’on est en phase de repli et qu’on pourrait nous suivre…
- Les pax mal camouflés
+ L’équipe “enclume” à l’Ouest qui a fait le taf à temps pour rattraper la situation qui partait en couille
+ Le binôme alerte au Sud qui a sauvé les miches d’au moins 3 Choukas avec leur call


L’assaut


De retour au PR, je brief les chefs d’équipe sur la suite des opérations: reconnaître les infrastructures/labo à l’Ouest de notre position, puis préparer et lancer un assaut.
Bambi me dit qu’il arrive au bout du physique, et que c’est aussi le feedback qu’il a eu de 2 autres bonhommes...
Là j’étais un peu inquiet, l’OP n’est pas encore finie et la plus grosse phase d’action reste à venir.

Je décide d’optimiser au maximum notre temps et d’économiser les bonhommes: on va filer mettre un nouveau PR à 200m au Nord du labo, et la phase de reco et d’assaut seront combinés, le tout avant la tombée de la nuit.


Nous progressons donc sur environ 400m, et posons à nouveau les sacs.
Je demande à tout le monde s'ils ont suffisamment d’emport de munition et met en place la stratégie: Nous nous diviserons en trois équipes, entamerons une approche discrète, observerons autant de temps que nécessaire pour confirmer la présence de Chernyye sur les lieux (cible prioritaire), le nombre de pax, et également si notre agent double est là.
Par échange radio, nous déclencherons directement l’assaut une fois les informations obtenues.


ROMEO sera à l’Est, ALPHA plein nord, et CERISE contournera pour être au Nord-Ouest du village, renforcé de SIERRA.


Top action, les différentes escouades se mettent en marche.


Au bout de 2 minutes, nous entendons des éclats de voix, et des tirs. ROMEO a été repéré et se fait accrocher.
Étant la plus petite équipe du groupe, j’ai peur qu’ils se fassent submerger et décide immédiatement d’avorter la phase reco, pour porter soutien aux copains.
J’ordonne à ALPHA, qui a la plus grosse puissance de feu, de pousser le plus rapidement au Nord et de faire boule de feu pour capter toute l’attention des Narcos ailleurs que sur ROMEO, pendant ce temps, je continue au pas de course le léger contournement pour le Nord-Ouest avec CERISE.
Bambi sera décisif dans la prise du village, et à la fois, nous compliquera un peu les choses.. Haha ! 
Tout en avant de son escouade, il ouvre le feu et progresse très bien sur le Nord, seulement, je lui demande plusieurs fois de temporiser quelques secondes, car nous avons plus de chemin à parcourir sur le côté pour pouvoir être à son niveau. Mais le garçon est on fire et ne m’entend même pas.
Pour essayer de le rattraper, nous sommes obligés de faire des “sur-déplacements” qui nous exposent terriblement.
Ça ne loupe pas, je fini par prendre une bille dans le casque, AKXSS est touché au bras.


Je reprends connaissance 30 secondes plus tard, avec la chaleureuse présence de notre médic REM à mes côtés qui me bande (fort fort) de ses mains douces. On reprend l’assaut sur le village de notre côté.
BAMBI est déjà quasi dedans à rafaler tout ce qui ressemble à un humain.


Le village est clear, toutes les menaces sont traitées.
Les gars se perdent un peu, ils sont parfois en paquet de 4 pour un seul mort. Je replace alors certains éléments en couverture en périphérie du village, pendant que l’on check les morts.
Notre indic’ est là, il s’est fait avoiner par Bambi, notre médic doit donc le soigner.



De l’autre côté du village, on confirme la neutralisation de Chernyye et une fois le VIP soigné, on déguerpit rapidement.
Je suis à l’arrière du dispositif avec Mart, Bambi et Oukan, et un roulement naturel se fait pour couvrir notre extraction (sauf au moment de récupérer les sacs: c’est de ma faute, je n’ai donné aucune consigne, surveillé aucun placement).
ROMEO nous guide efficacement vers le point d’extraction à 500m, mais qui passe par un profond talweg très physique.
La couverture à l’arrière est toujours efficace, mais je gueule car je trouve que ça n’avance pas assez vite alors qu’on est pourchassé.
Je remonte le dispositif rapidement pour demander à tout le monde d'accélérer.
Arrivé au cours d’eau, trop de soin est apporté au fait de pas trop se mouiller…on a pas le temps, je traverse comme un bourrin, l’eau jusqu’aux couilles et demande aux gars de faire de même. S'enchaîne une montée à 50% qui casse bien les pattes, idéal pour terminer l’opération. Mise à part le couac avec le véhicule sur la fin, l’exfiltration sera une réussite, tout comme la mission dans son ensemble.

- La phase reco avortée car on s’est fait repérer
- L’assaut brouillon, car mené un peu trop rapidement
- Aucune identification des cibles avant l’ouverture du feu
- L’exfiltration trop lente, on prenait trop de soin à pas trop s’accrocher aux branches, à pas trop se mouiller…alors qu’il fallait purement faire l’inverse, façon sanglier.
+ Tout le monde qui fait preuve d’un regain d'énergie pour essayer de faire au mieux
+ La couverture lors de la fuite qui était très bien


Pour résumer:
une opération mentalement très difficile qui a clairement testé nos capacités/matos, et vous vous en êtes sorti incroyablement bien.
Bravo à tous !   Vous m’avez impressionné…
Autant l’effort physique était cool et ne me gène pas, mais par contre, on arrive à la limite de là où je prends du plaisir en termes de condition (jambes/pieds détrempés et gelés pendant 24h non-stop, ne jamais réussir à se réchauffer réellement, l’humidité constante, etc) . Donc très bon test pour moi, je sais ce que je recherche en MILSIM, mais aussi ce que je veux éviter…
ET POURTANT, quand on rajoute les copains dans l’équation, ça change vraiment la donne. C’était très cool de faire ça avec vous tous 
La fatigue a révélé quelques failles sur notre qualité de jeu, mais c’est normal et exactement le but que visait Gary avec cette OP. Il n’y a pas de meilleur moyen pour mettre en exergue les choses à corriger, et on va pouvoir bosser là dessus en 2024.

Coeur sur vous !